Il y a quelques semaines j’ai lu un article intéressant qui évoquait le concept « d’uberisation » du travail.
Il y a quelques semaines j’ai lu un article intéressant qui évoquait le concept « d’uberisation » du travail. Et je ne peux m’empêcher de croire qu’il y a une vraie évolution dans le monde du travail.
A l’époque de l’industrialisation massive, dans les pays dits « développés », la plupart des travailleurs étaient des ouvriers, des « cols bleus », qui travaillaient dans les usines.
Avec la tertiarisation de l’économie, les travailleurs sont devenus des « cols blancs ». Ce terme définit les personnes qui travaillent derrière des bureaux mais plus particulièrement les cadres. Mais pour moi le constat est le même pour tous: la société nous pousse vers les emplois de bureau, dans une grande entreprise, ou comme fonctionnaire. Le tout avec horaires fixes, RTT, congés payés, CE et nombreux avantages …
Cependant depuis peu, on voit émerger une nouvelle forme de travail plus libre. L’article citait l’exemple des chauffeurs « UBER » qui travaillent quand ils le souhaitent, de manière complètement libre. Mais je vais plus loin… je parlerais également des auto-entrepreneurs, des professions libérales, des free-lance et autres indépendants. Ceux-là même qui cherchent à se libérer du salariat, au prix de la perte de beaucoup d’avantages sociaux, fiscaux et économiques, mais pour qui la liberté de travailler n’a pas de prix. Gérer son temps soi même, ne pas rendre de comptes, liberté de penser et liberté d’être. Je crois que nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir évoluer dans ce sens. » L’uberisation » du travail me semble donc réelle et elle répond à un nouveau besoin.
Malheureusement, elle met en relief de grosses inégalités entre les travailleurs … entre un statut d’indépendant et de salarié il existe d’importantes disparités en terme de protection sociale, de fiscalité, de retraite, de précarité de l’emploi et autres avantages comme les CE. Le salariat coûte trop cher en France de nos jours, il remet en cause la compétitivité de nos entreprises… peut être sont-ce les prémices de la fin du salariat ?